Dans un environnement dépourvu de religion, la première structure morale et sociale à disparaître est celle de la famille. Des valeurs telles que la loyauté, la fidélité, la déférence, l’amour et le respect, qui la soutiennent, sont totalement abandonnées. Il faut se souvenir que la famille est le fondement de la société et que, si la famille s’effondre, la société la suivra. L’état et la nation mêmes n’ont plus de raison d’être puisque toutes les valeurs morales qui les sous-tendent ont été oblitérées.
Par ailleurs, dans les sociétés non religieuses, personne n’a plus aucune raison de ressentir du respect, de l’amour, ou de la compassion pour qui que ce soit d’autre. Cela mène à l’anarchie sociale. Le riche déteste le pauvre, le pauvre déteste le riche. La colère se développe envers les handicapés ou les nécessiteux, ou bien l’agression surgit entre des nations différentes. Les travailleurs deviennent agressifs envers leurs employeurs, et les employeurs envers leurs employés ; les pères se retournent contre leurs fils, et les fils contre leurs pères.
La cause de l’effusion de sang continuelle et des faits divers relatés dans les journaux est l’absence de religiosité. Les faits divers nous mettent quotidiennement en face de gens irréfléchis qui s’entretuent pour des motifs tout à fait futiles.
Au contraire, un homme qui sait qu’il aura des comptes à rendre dans l’au-delà ne peut pointer une arme sur la tête de quelqu’un d’autre et tirer. Il sait qu’Allah a interdit le crime aux humains, et sa crainte d’Allah garantit son abstention de tout acte provoquant Sa colère.
La cause de la banalisation du suicide est également l’absence d’éthique religieuse. Celui qui se suicide commet en fait un meurtre. Par exemple, quelqu’un qui tente de se suicider parce que sa petite amie l’a quitté devrait se poser les questions suivantes : songerait-il à se suicider pour cette fille, si elle devenait infirme, ou vieille, ou si elle était soudain gravement défigurée? Bien sûr que non ! Il surinvestit sa relation avec elle lorsqu’il la voit élégante et pleine de santé, et il associe son adoration à celle d’Allah en l’estimant plus importante qu’Allah, l’au-delà et la religion. Il risque la mort pour elle.
Quelqu’un guidé par le Coran, en revanche, ne ferait jamais une chose pareille. Il n’y penserait pas une seconde ! Un croyant vit pour la satisfaction d’Allah et supporte patiemment les difficultés et problèmes par lesquels Allah l’éprouve dans ce monde. Et il n’oublie pas qu’il sera amplement récompensé pour sa patience, à la fois dans ce monde et dans l’au-delà.
Le vol est également une chose très banale dans les sociétés non religieuses. Un homme qui vole ne pense pas à l’ampleur des problèmes qu’il cause à la personne qu’il spolie. Il dérobe à sa victime dix années de ses gains en une seule nuit, et ne se soucie pas de l’étendue de sa souffrance. Lorsqu’il inflige une souffrance à autrui, il peut certes ressentir des remords de conscience. Mais si tel n’est pas le cas, c’est encore plus grave : cela signifie que le voleur s’est endurci à force de commettre toutes sortes d’actes immoraux.
Dans les sociétés non religieuses, des valeurs telles que l’hospitalité, le sacrifice pour autrui, la solidarité et la générosité disparaissent totalement. Pour commencer, les gens ne s’apprécient pas réciproquement comme les êtres humains qu’ils sont, car ils se perçoivent comme descendants de singes. Personne ne veut accueillir, servir, honorer ou offrir de beaux présents à quelqu’un dont il pense qu’il descend du singe. Les personnes qui partagent cette opinion ne s’apprécient pas les unes les autres. Personne ne pense à la santé, au bien-être ou au confort des autres. On ne se soucie pas de blesser autrui, pas plus que de prévenir un tel acte. Ainsi, dans les hôpitaux, des agonisants sont laissés étendus indéfiniment sur des brancards, sans que personne ne s’occupe d’eux. Ou bien encore des restaurateurs travaillant dans une saleté extrême, dans des conditions malsaines, ne se soucient pas des dommages qu’ils peuvent causer à la santé de ceux qui viennent manger chez eux. Ils ne pensent qu’à l’argent qu’ils amassent. De nombreux exemples rendent cela manifeste dans nos vies quotidiennes. Ici, la logique dominante veut que les gens ne soient bons les uns envers les autres que s’ils peuvent espérer en tirer quelque profit en retour.
Au contraire, selon les standards de la morale coranique, les gens s’estiment réciproquement comme serviteurs d’Allah. Ils n’attendent aucune faveur en retour, loin de là : ils recherchent la satisfaction d’Allah par de bonnes actions continuelles, et rivalisent entre eux dans le bien.
Qu'adviendrait-il du système social sans la religion ?
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